What if...

Encore une fois, elle s’était fait prendre et amener avant d’avoir atteint son but. C’était vraiment frustrant à la longue. Mais au moins cette fois, elle n’avait pas totalement merdé. Cette sorcière démoniaque y repenserait deux fois avant de tenter quoi que ce soit sur qui que ce soit. Elle avait eu drôlement le temps de l’amocher. Et étonnement, cela ne l’avait pas trop blessé. Généralement la jeune femme à la peau basanée ressortait de ses bagarres plus amoché que la créature. Cette fois néanmoins ça avait été le contraire. La jeune femme était quand même frustrée de ne pas avoir réussi à l’achever. Elle lui avait sauté dessus pendant que les infirmiers avaient le dos tourné. Même si elle se faisait suivre ces derniers jours, elle avait été capable de s’éclipser. Puis, elle lui avait sauté à la gorge en la faisant tombé en bas de sa chaise. En plein cafétéria, au sol, entre les tables, ça avait pris un moment aux infirmiers pour la repérer. Elle avait entouré ses mains autour de son cou et avait serré de toutes ses forces. Puis elle l’avait vu tenter de parler, elle avait fracassé sa tête contre le sol pour l’arrêter. Elle ne savait pas vraiment ce dont les sorcières comme elle, étaient capable, donc elle n’avait pas pris de chance. Et merde, elle l’avait presque fini quand les garde et infirmiers l’attrapèrent pour l’arracher de sur la pauvre fille avec la tête en sang à semi consciente. La jeune femme c’était débattue comme une diable pour ne pas se faire passer sa camisole de force, elle l’avait presqu’eu, elle devait au moins la finir. Pour une fois que ça se passait bien, merde! Elle avait crié comme quoi cette sorcière devait bruler, pas besoin de dire qu’elle se fit ramasser.

La jeune femme se fit donc mettre sa camisole de force et amener de force, parce que cette fois-là elle s’était vraiment débattue. C’était l’heure de l’isolation et pour vrai cette fois. Elle avait vraiment exagéré, c’était surement pour cela. Ou contrairement à d’habitude, c’était elle qui avait faillis gagner, ce qui était que très rarement, voir jamais le cas. Normalement, elle se faisait enfermer dans sa chambre, mais là, elle n’y échapperait pas. Elle voyait bien qu’il se dirigeait vers l’aile de l’infirmerie et ce n’était surement pas pour la faire voir l’infirmier. Elle s’en allait dans l’isoloir de l’aile est. Elle détestait cet isoloir, il était loin de tout, c’était surement pour cela qu’ils l’amenaient là. Quand elle le réalisa, tout de suite la jeune femme se calma. Elle traina du pas par contre. Visiblement elle ne voulait pas y aller. Mais camisole de force et grand infirmiers ne l’aidaient pas à résister. Elle s’y tenta quand même un peu, plus ils se rapprochaient, mais définitivement rien n’allait y faire. Elle demanda de ne pas l’enfermer là. Les infirmiers s’excusèrent. Mais ils n’avaient pas le choix, c’était les règles et après ce qu’elle avait fait, il n’y avait pas vraiment de traitement de faveur qui pouvait se donner.

Quand, même, l’un des infirmiers avait amené son lapin, ils lui retirèrent sa camisole de force, lui donnèrent la peluche et refermèrent la porte. La jeune femme resta un moment sans bouger en regardant la grande porte close capitonnée. Sa peluche dans ses bras, elle la serra contre elle avant d’aller doucement s’assoir sur le lit. Lit qui était pas mal moins confortable que le sien dans sa chambre. Elle n’avait décidément pas envie d’être là, elle aurait voulu être dans sa chambre, ce n’était pas juste. Ils la punissaient alors que c’était cette fille qui aurait du être puni, et elle avait presque réussi à le faire. Si seulement quelqu’un la croyait. Puis elle pensa à quelque chose. La jeune femme n’avait plus la même dose de médication, elle espérait que Devin, son nouveau psychiatre n’ait pas de problème à cause de cela, parce que lui la croyait! Ce serait surement correct dans ce cas. Karmina tenta de se rassurer la dessus. La jeune femme s’assit alors sur son lit en indien et regarda sa peluche. Elle n’avait pas grand-chose à faire, donc elle se mise à penser à voix haute. Comme se parler à soit même, histoire de meubler le silence. Parlant de meubler le silence, son ventre fit un énorme gargouillis, lui rappelant qu’elle n’avait pas eu le temps de manger avec tout ça. Bref, en plus d’être privé d’un repas, elle était enfermée, pas très joyeux. Soupirant, elle était loin de se douter qu’elle aurait une visite surprise.