In Case of Emergency, Dial 411

Rendre à césar ce qui était à césar n’était peut-être pas la véritable bonne expression pour décrire ce qu’elle s’apprêtait à faire. Mais elle lui en devait une bonne pour avoir servis de bouc émissaire lors de l’attentat du secrétariat. Même si ça n’aurait pas vraiment été nécessaire, la jeune femme n’aurait pas pu rien faire avec lui à côté, il aurait dû sauver sa peau aux lieux de tenter de sauver la sienne. Mais bon ce n’était pas vraiment important, parce que ce qui est fait était fait. La jeune femme avait bien vu que le jeune homme se faisait suivre de près depuis un bon moment, ce n’était donc pas le temps de l’impliquer dans d’autre chose de croche. Elle par contre ne se faisait pas vraiment surveiller par les infirmiers et garde. Plutôt du genre tranquille en général, ils n’avaient aucune raison de la garder à l’œil. Surtout qu’en plus à leurs yeux, elle n’avait jamais rien fait de mal. C’était donc le bon moment pour lui renvoyer l’ascenseur. Voilà l’expression qu’elle cherchait au début. Bon elle divaguait un peu, surement pour tenter de faire passer le stresse de cette très mauvaise idée, mais elle n’avait pas vraiment le choix de le faire s’ils voulaient avoir accès à la liberté un jour ou l’autre. Et puis, elle avait bien prévu son coup, elle connaissait les heures et les rondes, donc pas de soucis à se faire, elle avait bien calculé ses affaires, tout était supposé bien se passer, pas d’embuche. D’accord, là, elle était un peu en mode motivation et positivisme, mais c’était vraiment nécessaire quand on s’apprêtait à faire quelque chose d’aussi stupide que de s’infiltrer dans les cuisines pour voler un couteau, surtout si elle se faisait prendre. Mais cela n’arriverait pas, parce que tout aller bien aller!

C’était en soirée, après le souper pour être plus exact. Elle savait que la cuisine fermait à 20h. Ce fut l’heure à laquelle elle décida de frapper. La jeune femme s’était d’abord cacher dans un coin de la salle à manger connexe aux cuisines, puis une fois que les infirmiers firent vidé le réfectoire elle en profita et fonça jusque dans la petite cafétéria d’abord, puis entra dans la cuisine. C’était drôlement grand, comme une grande cuisine de restaurant. La jeune femme n’avait pas de temps à perde. Elle se doutait que les portes ne se feraient pas barrer avant la fin du shift de jour, alors elle avait encore un peu de temps. La jeune femme vêtue d’une paire de jean et d’une blouse et de converse de dépêcha de faire le tour tentant de chercher les couteaux. Malheureusement pour elle cela fut plus ardu que prévu. Dans son vain espoir elle avait pensé que les cuisiniers les auraient laissé trainer sur les comptoirs près des planches à découper, mais non, la vie n’était pas aussi belle que cela.

La jeune femme tourna un coin de comptoir, se retrouvant à l’autre bout de la cuisine, dos à la porte, elle avait trouvé un endroit tout plein d’armoire et de tiroirs. Si seulement elle avait été plus attentive, elle aurait remarqué le tiroir presqu’à l’entré qui contenait tous les instruments de cuisine. Mais là, elle fouillait dans les casseroles en laissant échapper quelque juron de contrariété. Parant d’attention, en effet si la jeune femme à la longue chevelure rousse flamboyante attaché en une haute queue de cheval avait été plus attentive, elle aurait probablement entendu les bruits de pas ainsi que la porte qui s’ouvrait derrière elle. Mais malencontreusement pour la jeune femme aux yeux vert turquoise, elle était bien trop occuper à ne pas trouver ce qu’elle cherchait. Surement que la nervosité ne jouait pas en sa faveur non plus.

Une semaine. Oui une semaine d'extase et d’enivrement à la vie! Il n'y avait pas si longtemps que cela, que le démon qui s'abrite dans le corps d'Alessio, en avait prit possession. Dormir, toucher, respirer, manger et surtout pouvoir profiter des autres. Pouvoir enfin s'amuser avec la création de Dieu! Que des opportunités! Effectivement, le soir au souper, tout le monde semblait être présent. Certain oui et d'autre n'était présent que de corps, leurs esprits devaient vagabonder ailleurs. Le dernier repas de la journée fût d'un goût ni bon, ni mauvais. Ils ont servis des pâtes aux beurres, avec une petite salade grec et Alessio n'aimait vraiment pas tout ce qui était vinaigrette. Ensuite le dessert, un petit yogourt au framboise qui fût, selon le jeune homme aux cheveux blanc, la meilleur partie du repas. Par la suite, les infirmiers nous fîmes quitter les lieux un par un, sauf pour une personne qui semblait s'avoir fait discrète tout le long du souper. Il pensa à la jeune demoiselle qui avait la crinière flamboyante. Il ne dit rien aux autorités et en profita pour aller aux toilettes avant de partir à sa recherche.

Malheureusement pour le jeune homme, la porte pour aller dans la salle à mangé était fermé à clef. Heureusement pour lui, il avait gardé avec lui le côté arrondie de sa cuillère pour ne sait-on jamais. De plus la chance était avec lui. Le verrou de la porte semblait être du modèle standard avec la poignée. Ce qui était simple avec ce genre de verrou, c'est qu'ils sont ouvrable même sans la clef, si on arrivait à pousser le loquet avec un objet lisse, comme une carte ou un bout de cuillère... C'est ainsi, en prenant garde, à ce que personne ne soit dans le couloir, que le jeune homme au yeux hétérochromiques ce dépêcha d'aller vers la porte qui visait et se hâta pour l'ouvrir avec le morceau de plastique. Un clique ce qui entendre et Alessio poussa doucement la porte, pour ensuite la refermer derrière lui. Doucement, pas à pas, avec le plus grand silence et en prenant soins de ne rien accrocher, il se rendit jusqu'au cuisine. L'endroit où les chefs pratiquait l'art culinaire, sauf qu'ici s'était tout sauf de l'art...

Plus loin, le jeune adulte aperçus, la demoiselle aux cheveux de feu chercher de peine et de misère quelque chose en particulier et elle ne semblait pas encore l'avoir trouvé. C'était la première fois qu'il se retrouvais seul avec une fille et avec elle en plus. Alessio décida d'en profité, pour la détaillée du regard rapidement. Vêtement plutôt ample, une long chevelure avec une belle teinture, des tattoos qui recouvrait en bonne partie son corps. Son visage lui était caché, sinon elle semblait fragile mais, ici, il ne fallait pas ce fier aux apparence. Instinctivement, le garçons ouvrit silencieusement un tiroir au hasard et trouva un couteau à l'intérieur mais, pas un petit pour peller une patate. Non un grand couteau à viande qui semblait ci affûté, qu'il aurait pu trancher n'importe qui sans aucune difficulté. Il montra le couteau bien en vue et s'éclaira la voix.

« hrrrrmmm. C'est ca que tu cherche? »

Dit-il avec un sourire haïssable. Il resta là jouant avec le couteau dans ces mains, se demandant, qu'allait être la réaction de cette jeune femme.

Vraisemblablement la jeune femme aurait dû suivre des cours d’infiltrations, ou alors dépenser plus de points dans la compétence de perception. A moins que ce ne soit qu’un mauvais jet de dés qui l’ait mis dans cette situation plutôt délicate. Situation délicate qu’elle allait remarquer dans environs, trois, deux un… Maintenant.

Le jeune homme qui se racle la gorge fit se figer sur place la jeune femme alors qu’il lui demandait si c’était cela qu’elle cherchait. Elle ne pouvait pas vraiment dire si oui ou non puisqu’elle ne s’était pas encore retourner. De plus, elle n’était pas certaine de la distance qu’il y avait entre eux, mais elle espérait que c’était assez parce qu’elle n’avait aucune idée d’à qui cette voix appartenait. Si c’était un cuisinier ou un infirmier, elle était complètement cuite et bonjour l’isolation. Même si elle pouvait en sortir comme bon lui semblait, elle préférait quand même éviter l’éventualité de provoquer le cadre surveillant pour ce genre de chose. L’idée de se faire suivre de près par les surveillants ne lui faisait pas trop plaisir donc valait mieux ne pas trop les provoquer. Et merde elle était vraiment dans de beaux draps. C’était à se demander comment elle allait faire pour gérer cette situation. Putain qu’elle aurait dû mieux investir ses point de skill la dedans. Même si elle était un pooka et de base mentait pour tout et rien, elle aurait bien prit deux ou trois point de plus en manipulation subterfuge. Et voilà qu’elle délirait sur des théories de montage de fiche de personnage. Si elle avait pu en avoir une, elle se serait montée bien autrement, ça c’était sûr. Malheureusement, ce n’était pas comme cela que ça marchait.

Finalement, la jeune femme à la chevelure d’un roux flamboyant se retourna tranquillement. Elle repéra alors un jeune homme, elle n’était pas certaine de son âge, mais surement pas très vieux qu’elle. Déjà en partant c’était une bonne chose, pas de personnel, moins de problème. Mais était-ce vraiment le cas? À voir l’énorme couteau que ce dernier avait entre les mains, elle préférait ne pas trop s’avancer sur ce sujet. Elle n’était pas un gibier ou n’importe quel casse-croute, pas besoin de se trimbaler avec ce truc énorme! Dans son cas, ou elle cherchait un couteau, mais jamais elle n’aurait pris ce genre de mastodonte. Ce fut exactement la nervosité de la vue de ce couteau à la jeune femme qui la fit se mettre à se conduire un peu étrangement.

Totalement détendue, Jade regarda le jeune homme aux cheveux clair et lui sourit de manière abusé en lui lançant d’une manière un peu désinvolte.

- Naan, c’est beaucoup trop dangereux de se balader avec ça, je suis plus du genre louche! Sans mauvais jeux de mot je le jure aha!!

Elle se retourna alors en attrapant la dite louche de métal qu’elle avait vu quelques instant au part avant. Pourquoi une louche? Aucune idée, allait-ce être efficace en besoin de défense? Surement pas. Est-ce que ça la rassurait un minimum? Elle aurait bien voulu, mais pas vraiment. La seule chose qui la couvrait la dessus sur sa nervosité, était vraiment ce qu’Elle était. Agir de manière totalement contraire à ce qu’elle ressentait vraiment de manière totalement naturelle. C’était dans ce genre de situation un véritable don. Surement une des seules situations qui lui ferait accepter ce problème que la jeune femme avait en ce qui attrayait à ce qu’elle était. Mais pas top de stresse pour l’instant, ça allait surement lui sauver la mise pour cette fois. Elle s’en voudrait et se maudirait une autre fois.

Toujours souriant, il regarda faire celle-ci. son jeux de mot un peu pourrie réussi tout de même à lui arracher un petit rire. Soudainement, alessio arrête brusquement de s'amuser et le déposa dans un tiroir proche de lui. Il tendit l'oreille, car ayant entendu un bruit dans la salle à manger, il se pourrais que finalement, ils ne soit pas seul. effectivement, quelqu'un avait ouvert la porte et parlait avec quelqu'un d'autre.

('mince' se dit-il. 'sa c'est vraiment de la merde')

- Ne t'inquiète pas Roger, j'ai simplement oublier mon cellulaire sur le bureau de travail dans les cuisines, je reviens dans un instant!

- oui, mais fait vite sinon, nous allons raté notre film au cinéma!

Le jeune homme jeta un regard vers celle qu'il avait prit au dépourvue et il s'approcha d'elle avec nervosité. Tendis, que l'autre bonne femme de cuisine, au rondeur énorme se rapprochait à grand pas d'eux.

- merde qu'allons nous faire, dit-il en lui chuchotant, faut ce cacher et vite...

Bien entendu, selon ce que la jeune femme allait lui répondre, il allait prévoir sa propre réaction. une chose est sur, il n'en aura pas fini avec elle.